Bonsoir,

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StringBuilder
Mise à part si tu parts sur un SGBD NoSQL, ou des fichiers séquentiels indexés ne supportant pas les clés étrangères ou contraintes, le MPD est le même quelque soit le SGBD-R utilisé.
Je ne vois pas quelles "optimisations" ou "spécificités" tu vas y trouver.
StringBuilder, étudiez sérieusement la documentation technique de DB2 for z/OS, et vous changerez d’avis.
En ce sens, Waldar a raison quand il dit :

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Waldar
Prenez un MCD ou un MLD et générez-le sur Oracle DB ou MS SQL-Server vous verrez bien
Et Waldar dit vrai quand il remet en quelques mots le pendules à l’heure :

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Waldar

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Dans la méthodologie Merise, le MPD (Modèle Physique des Données) fait suite au MCD. Ensuite viendra le MLD.
Votre source laisse à désirer non ?
Effectivement, Waldar, le loulou que vous mettez en cause n’a pas bien lu les pères de Merise, il est schismatique...

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StringBuilder
MERISE a été inventé avant le SQL !
Plaît-il ? Merise est née en 1979, voyez la FAQ Merise, dont une partie a été rédigée par un des pères de Merise, Dominique Nanci (qui nous a malheureusement quittés en 2012, RIP) «
Historique et origine de la méthode Merise ».
Quant à lui, SQL est né en 1974 (nommé alors SEQUEL), cf.
Proceedings of the 1974 ACM SIGFIDET (now SIGMOD) workshop on Data description, access and control - May 1974, Pages 249–264...
L’article des pères de SQL, Chamberlin et Boyce (RIP) :
SEQUEL: A structured English query language.
Puisqu’on cause Merise, MCD, MLD, MPD, j’apporte quelques précisions.
Pour l’aspect historique :
En juin 1979, le Centre Technique Informatique de la Mission à l’informatique (Ministère de l’Industrie) publia le fascicule 4 (dont je conserve pieusement un exemplaire), « Guide pratique pour l'élaboration des modèles de données et de traitements », document à considérer par conséquent comme la norme définie pour la modélisation dans le contexte de la mise en oeuvre de la méthode MERISE.
Ce fascicule 4 organise la modélisation des données en 3 étapes :
1. Elaboration du MCD
2. Passage du MCD au MLD
3. Passage du MLD au MPD.
En notant que le MLD est conforme aux concepts préconisés par CODASYL, et ignore donc l’approche relationnelle (présentée en 1969 par E. F. Codd
Derivability, Redundancy and Consistency of Relations Stored in Large Data Banks, puis en 1970 avec son article considéré comme fondateur,
A Relational Model for Large Shared Data Banks).
Les ouvrages de référence sur Merise ont systématiquement repris ces étapes, tout en prenant en compte la représentation relationnelle au stade MLD.
Un ouvrage de référence (qui ne considère pas le MPD de manière formelle) :
La Méthode Merise Tome 1 Principes et outils (Hubert Tardieu, Arnold Rochfeld, René Colletti)
L’exemplaire dont je dispose date des années quatre-vingts, mais j’ai aussi celui de l’édition de poche (3e tirage, 2003), et les bugs que j’avais repérés il y a 35 ans ont été scrupuleusement reconduits. A titre d’exercice, je vous invite à corriger ceux qui figurent le paragraphe 5.7.3., lequel concerne les règles de passage du MCD au MLD et affirme que le résultat obtenu est prétendument en troisième forme normale, sans donner du reste la définition de celle-ci...
Un autre grand ouvrage de référence, téléchargeable sous forme de PDF :
Ingénierie des systèmes d'information : Merise deuxième génération (4e édition, 2001) Dans cet ouvrage (sa 4e édition), les auteurs s’intéressent à l’organisation physique des données, mais nous devons être conscients que cette organisation ne peut être considérée qu’en fonction du SGBD utilisé : ne pas en tenir compte a pour conséquence que tout travail de « modélisation physique » ne pourra qu’être repris de A à Z. Mettre en oeuvre un « modèle physique » est du ressort des spécialistes du SGBD utilisé, les DBA (administrateurs des bases de données), on sort donc complètement de Merise pour descendre dans la soute. Disons que vouloir traiter
a priori du MPD était acceptable dans le cas des SGBD CODASYL, c’est-à-dire pré relationnels, tels qu’IDS2 et IDMS, mais devient parfaitement vain dans les cas des SGBD relationnels. Ainsi, du temps où je fus DBA DB2, je couvris de notes véhémentes les pages du chapitre 13 de la 3e édition de l’ouvrage en question, « Modèle physique des données et modèle physique des traitements », ne fut-ce que pour les aberrations parsemant ce chapitre. Il est intéressant de noter que — prudence à retardement des auteurs — ce chapitre a totalement disparu dans la 4e édition de l’ouvrage (celle dont la photo est affichée), absorbé par le chapitre 14 de cette dernière édition, intitulé de façon plus neutre, politiquement correcte, « Optimisation des modèles de données ». Il n’en demeure pas moins que mes notes fulminatoires concernant la non pertinence des recommandations faites sont toujours là : remplaçons le contenu des 20 pages de ce chapitre 14 par quelque chose du genre :
La modélisation physique des données est du ressort du DBA, à savoir le spécialiste du SGBD utilisé pour la base de données à mettre en oeuvre. Le DBA prend connaissance des dossiers de conception mis à sa disposition par les chefs de projets, avec qui il entretient un dialogue poussé, lui permettant d’identifier les traitements qui poseront le plus de problèmes de performance, de concurrence d’accès aux données, donc de verrouillage de ces données, donc de blocage des utilisateurs et autres impedimenta. Le DBA produira un prototype lui permettant de surveiller et régler ces problèmes. Tout ceci sort du domaine Merise qui doit se limiter à rester sur le pont et ne pas s'occuper de la soute.
Dans ces quelques lignes, j’ai très succinctement résumé mon activité de DBA chargé de construire les « MPD », avec pénalités financières à la clé, en cas de non respect des engagements contractés avec mes clients quant à la performance. Tout ça depuis le début des années 70, du temps des SGBD pré-relationnels...
Et dans l’activité de DBA, rien n’est jamais acquis ! (voir mon couplet sur la
dénormalisation a priori.
En tout cas, quand j’observe par exemple la figure 14.14 de l’ouvrage en ligne, je me dis qu’avec sa solution de relationnel « optimisé » (
sic !), l’auteur aurait fait un piètre DBA malgré sa volonté manifeste de bien faire, il aurait fallu qu’on repasse derrière lui pour revenir à une solution de relationnel « non optimisé ».
Et puis dans tout ça, comme dit Waldar, le MPD c’est à la base le DDL, mais il ne s’agit là que de la partie émergée de la base de données, et si vous voulez vous en convaincre, et pour changer de la littérature DB2, plongez-vous dans l’ouvrage de SQLpro :
SQL Server 2014 Développer et administrer pour la performance (1200 pages quand même)…
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